mercredi 25 juin 2014

le Lierre

Le Lierre grimpant ou Lierre (Hedera helix L.), est une espèce de lianes arbustives à feuilles persistantes, de la famille des Araliaceae. L'espèce est spontanée en zone tempérée eurasiatique de l'hémisphère nord. Il est également cultivé comme plante ornementale. Elle est appelée parfois «Drienne», «Herbe de saint Jean», «Lierret», «Rondelette», «Rondette», «Rondote». L’appellation « bourreau des arbres » serait à éviter car elle prêterait à confusion avec Periploca graeca.
C'est une liane arborescente, dont l'ancêtre est probablement d'origine tropicale. C'est une des rares lianes que l'on trouve en Europe et en Asie Mineure (avec la clématite, le houblon ou le chèvrefeuille) qui forme des tiges ligneuses rampantes ou grimpantes de taille indéfinie (il atteint facilement 30 mètres de long et 25 m en hauteur).


Les véritables pelotes permanentes de lierre dans un arbre servent d'abri et de lieu d'hibernation à une faune nombreuse. Ainsi il permet d'accroître la quantité d'auxiliaires utiles (par exemple pour un verger) car il leur fournit un réservoir de proies supplémentaires. Il sert en particulier de lieu d'hibernation pour la forme adulte du fameux papillon Citron (Gonepteryx rhamni).
Si le lierre fleurissait en même temps que les arbres qu'il protège et sauve pour la quasi-totalité, alors à nombre de pollinisateurs égal, la concurrence pour la pollinisation des fleurs serait inévitable. Cependant, le lierre ne fleurit que de fin septembre à octobre, voire novembre, c'est-à-dire après que presque toutes les floraisons d'autres plantes soient terminées, et après la chute des feuilles, le pollen pouvant mieux se disperser ainsi - et les fleurs peut-être plus visibles. C'est ainsi une source critique de nourriture pour les abeilles et autres insectes à une période où il y a peu de fleurs et où l'hiver arrive, et donc ensuite de fruits pour les oiseaux, en février, à une période où de même peu de fruits sont disponibles. Ainsi le lierre semble plutôt être une merveille de la nature, loin d'être un parasite, c'est à l'inverse un organisme qui paraît doté très grand mutualisme, ce qui pourrait aussi expliquer son succès et le fait qu'il soit aussi répandu sur tout le territoire[réf. nécessaire].
Le lierre ne mérite donc pas son surnom de « bourreau des arbres », puisqu'il est un sauveteur avant tout1. On voit parfois des arbres morts recouverts de lierre, cela ne signifie pas que celui est le responsable de la mort de l'arbre2, qui ne lui sert que de support. Lors de promenades durant l'hiver, on pourrait croire que les arbres à feuilles caduques sont étouffés par le lierre, qui reste bien vert durant l'hiver, ce qui n'est qu'une fausse impression, donnée par la complémentarité des cycles de développement entre le lierre et son support. Comment dire qu'il l'étouffe alors qu'il filtre son air [réf. nécessaire]?
Très rarement, les tiges du lierre finissent par enserrer complètement le tronc de l'arbre qui le supporte, ce qui ne pose en réalité pas de problème. Même quand cela arrive, pour que l'arbre en soit gêné encore faudrait-il que le lierre se soit enroulé autour tel un chèvrefeuille, ce qui est encore une fois peu commun, le lierre poussant surtout verticalement et de façon rectiligne sur son support sans gêner les flux de sève - à la différence d'une glycine ou d'un vieux chèvrefeuille qui causent des déformations et retards de croissance à leur arbre-support.
Les tiges rampant sur le sol émettent au niveau des nœuds des racines adventives qui permettent à la plante de se multiplier.
Les tiges enserrant un arbre peuvent également le protéger d'un feu courant, de la fracture par le gel, des animaux pouvant endommager l'écorce.
Le lierre absorbe l'excès d'humidité, et a une action chimique inhibitrice sur les champignons, bactéries ou parasites pouvant s'attaquer à un arbre.

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